Préparez sereinement votre retraite tout en tablant sur les meilleures performances. Rappelons en effet que le but principal de la souscription à un produit pour la retraite est avant tout de percevoir des revenus complémentaires sous forme de rentes viagères. Le Plan d’épargne retraite PER est aujourd’hui le meilleur produit destiné à cet effet, avec la reprise des avantages aussi bien des contrats ancienne génération que de l’assurance-vie, qui demeure lui aussi très attractif. En effet, combien peut rapporter un PER ?
Du point de vue rendement
Le rendement se calcule à partir de plusieurs paramètres. Tout d’abord, il faut savoir que celui d’un PER bancaire et d’un PER assurance n’est pas le même.
Le PER assurance fonctionne avec des fonds en euros et des unités de comptes, tandis que le PER bancaire repose sur des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE), sur la base de fonds monétaires et obligataires. De par la différence de la nature même de ces supports, le rendement de ces deux types de PER n’est pas le même. Il convient alors de réaliser une simulation en tenant compte de ces variables. Le rendement des fonds en euros est estimé à 1.7%. Celui des fonds obligataires et de l’ensemble des unités de compte est fonction de la santé de leur marché respectif. Ce sont en effet des actifs volatils – excepté ceux de la catégorie pierre-papier tels que les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les sociétés civiles immobilières (SCI) dont le rendement annuel est de 4% en moyenne.
Le rendement d’un PER est aussi fonction de la nature et du taux des frais prélevés par la compagnie d’assurance. Plus ceux-ci sont faibles, plus le rendement est meilleur. Rappelons que ces frais sont les suivants :
- les frais d’adhésion : à ne pas confondre avec montant minimal de la souscription ; ils sont de 0% pour la plupart des PER
- les frais de versement : le taux maximal est de 5% ; certains PER n’en appliquent pas systématiquement. Le mieux serait de trouver un contrat qui ne prélève aucun de frais de versement étant donné que ceux-ci vont amoindrir le montant réel injecté dans le plan
- les frais de gestion annuelle : ce sont ceux qui sont en vigueur pour la plupart des PER. Le taux maximal est de 1.5% tandis que les meilleurs sont de 0.6%
- les frais d’arbitrage : ils sont aussi facultatifs et s’appliquent éventuellement au moment où l’épargnant modifie la structure de son PER par le biais du choix de la nature des supports sur lesquels repose le contrat
- les frais de conversion du capital en rente : ils sont appliqués au moment du dénouement du contrat, c’est-à-dire à la sortie de tunnel, au départ à la retraite ; ces frais sont facultatifs
- les frais de transfert : ils entrent en jeu dans le cas du transfert des encours d’un ancien contrat vers les PER. Exemple : PERP, PERCO, Article 83, Madelin
En clair, ce sera l’épargnant qui supportera tous ces frais, notamment en ce qui concerne le PER individuel, tandis que certains d’entre eux seront pris en main par l’employeur quant aux PER d’entreprise (les PER collectifs et les PER catégoriels).
Du point de vue rentes viagères
Le montant des rentes viagères que le crédirentier percevra à terme sera ainsi fonction de ce rendement. Toujours est-il que l’estimation de ces rentes est aussi liée à leurs propres caractéristiques, sachant qu’il en existe plusieurs catégories. Il est donc important de définir à l’avance pour quel type de rentes opter afin de programmer la simulation dans ce sens.